COMPÉTENCES – MODES DE REMUNERATION – DEMARCHE GLOBALE – PEDAGOGIE
- Vérifier les agréments professionnels et le degré de compétences de votre interlocuteur
Vérifier l’enregistrement de votre Conseil en Investissement Financier avec un numéro CIF par l’intermédiaire d’une chambre professionnelle elle-même agréée par l’AMF (ex : CNCGP, ANACOFI…)
Vérifier le numéro ORIAS de votre interlocuteur (sur le site www.orias.fr) afin de valider ses autorisations de pratiquer son métier et son respect des obligations annuelles de formation.
Vérifier le numéro d’enregistrement de la carte de Transaction Immobilier (Carte T) auprès de la Chambre de Commerce du siège social de la société.
Vérifier son assurance Responsabilité Civile Professionnelle qui couvre le risque d’erreurs et qui vous protège en ce sens. - Analysez la démarche de votre conseiller pour vous assurer de la qualité de son accompagnement : Il doit vous présenter un Document d’Entrée en Relation (DER) qui présente son cabinet, sa méthodologie et son mode de rémunération. Il doit définir avec vous votre profil de risque et vos besoins, analyser votre situation et déterminer vos objectifs. Il devra ensuite formaliser sa proposition d’accompagnement par écrit dans une Lettre de Mission qui va cadrer votre relation avec lui, l’amplitude de sa mission et les engagements de chacun.
- Le « conseil gratuit » n’existe pas et votre conseiller doit être transparent sur son mode de rémunération (dès le DER de manière générale puis dans la lettre de mission de manière plus précise). Sa rémunération peut prendre plusieurs formes :
a) des honoraires de conseil (à l’heure ou au forfait pour une mission ponctuelle ou sous forme d’abonnement d’accompagnement patrimonial),
b) des commissions de souscription ou des commisions immobilières (à l’occasion d’investissements par son intermédiaire, une partie des frais de souscription peut lui être rétrocédée)
c) des commisions sur encours gérés (chaque année, votre conseiller peut être rémunéré par ses partenaires financiers sur la part des frais de gestion de vos actifs).
A noter que ces frais ne sont pas plus élevés pour le souscripteur mais, dans ce cas, la compagnie ne conserve pas l’intégralité puisqu’elle rémunère le conseiller pour son intermédiation à la souscription et le suivi de vos contrats par la suite. - Privilégiez la transversalité du conseil pour aborder vos problématiques avec une vision globale. C’est la garantie de réponses cohérentes d’abord sur le plan civil, ce qui est le plus important, ensuite sur le plan fiscal. C’est surtout le moyen d’éviter les « marchands de produits » qui proposeront avec moults arguments les produits du moment sur lesquels ils sont le plus commissionnés. Un « Conseiller » qui a une approche « produit » n’est qu’un commercial à qui il manque certainement les compétences d’un expert en conseil partimonial pour qui l’audit civil et fiscal est un préalable à la préconisation de solutions adaptées à votre situation et à vos objectifs. Rémunérer le conseil permet l’alignement des intérêts et l’accompagnement dans la durée.
- Recherchez également de la pédagogie car comprendre son organisation patrimoniale et ses investissements est la base de sa future réussite. La capacité à « vulgariser » un discours qui peut parfois être technique est une des qualités premières de votre Conseiller. Il est déterminant dans votre relation à long terme que vous compreniez ce que vous êtes en train de mettre en place, les risques que comporte cette stratégie et les tenants et aboutissants de vos choix. Votre conseiller est votre partenaire, ce qui implique qu’il doit faire preuve de beaucoup de pédagogie et de transparence avec vous.
En conclusion, prenez le temps de bien choisir ce professionnel car il est censé vous accompagner une bonne partie de votre vie.
Retenez qu’il est important qu’il vous comprenne bien et que vous compreniez les pistes qu’il souhaite vous faire emprunter. Et ne lésinez pas sur le coût de ses prestations si elles sont de qualité et parfaitement adaptées à vos besoins.
« Celui qui pense qu’un professionnel coûte cher n’a aucune idée de ce que peut lui coûter un incompétent. »